Je suis indigné devant la réaction de certains usagers face à la grève des transports.
J'entends parler de "prise d'otages"
Mais ces gens, qui se permettent de faire de telles comparaisons, ne prennent en revanche pas la peine, tout au long de l'année, de parler de "libération" quand les transports en commun les aident dans leurs déplacement.
Ensuite d'autres personnes ont des arguments de poids
du genre:
" Moi je vais travailler 40 ans alors eux aussi ils doivent travailler 40 ans" ou encore "C'est avec nos impôts qu'on les paye à rien faire"
Pour moi ceci n'est absolument pas de nature politique et ne doit pas être pris en compte en tant qu'argument politique.
Je m'explique: aujourd'hui, on voit bien que la somme des intérêts individuels ne correspond pas à l'intérêt général, n'en déplaise aux économistes classiques...
Or, la politique, c'est l'organisation de la société, de la vie publique, donc synonyme d'intérêt général.
Alors les arguments de ces personnes, qui ont un raisonnement individualiste, qui ne pensent qu'à leur propre intérêt, ne sont en aucun cas d'ordre politiques. Il ne font que raconter leur vie et moi leur vie, je m'en contrefous...
Je tiens également à faire la même remarque aux syndicats, qui aujourd'hui ne pensent qu'à leurs adhésions et à défendre un tant soit peu les intérêts particuliers des cheminots, sans pour autant avoir un point de vue global sur la question du temps de cotisation et sans penser à tous les autres salariés (de la fonction publique comme privée) de France.
Une prise de distance s'impose pour les deux parties, si on veut faire évoluer la société dans le bon sens.
Be independant...