C'est affreux! Le couple Nicolas - Cécilia se déchire...
J'en ai la larmichette à l'oeil.
Bref, aussi pathetique que cet "évènement" puisse être, il a au moins le mérite de soulever un tant soit peu le problème de l'immunité présidentielle.
Pour ce qui ne connaissent pas, nos présidents de la république bénéficient d'une immunité juridique grâce à notre constitution:
Article 67 :
Le Président de la République n'est pas responsable des
actes accomplis en cette qualité, sous réserve des
dispositions des articles 53-2 et 68.
Il ne peut, durant son mandat et devant aucune juridiction ou
autorité administrative française, être requis de témoigner
non plus que faire l'objet d'une action, d'un acte
d'information, d'instruction ou de poursuite. Tout délai de
prescription ou de forclusion est suspendu.
Les instances et procédures auxquelles il est ainsi fait
obstacle peuvent être reprises ou engagées contre lui à
l'expiration d'un délai d'un mois suivant la cessation des
fonctions.
Je me souviens pourtant d'un Nicolas Sarkozy, tout guilleret avec un casque sur la tête dans l'un des ateliers EADS, il y quelques mois rappelant que la loi est et doit être la même pour tous.
A aucun moment il ne s'est exprimé sur cet immunité dont il bénéficie et qui le place au dessus de la loi.
Et d'ailleurs cette question, de temps en temps soulevée dans les médias ne fait jamais l'objet de discussions parlementaires ou gouvernementales...
Doit on permettre alors à des personnes qui, on le sait, sont souvent loin d'être intègres de bénéficier de privilèges juridiques au contraire de leurs "compatriotes" comme ils aiment le dire dans leurs discours?
S'ils sont si irréprochables qu'ils aiment le dire ont-ils besoin d'une immunité.
Et s'ils ont quelquechose à se reprocher, ils restent avant tout des citoyens et doivent pouvoir comparaitre devant un tribunal.
Personnellement les privilèges me rapellent un ancien régime et cela ne me plaît pas du tout...